Vers l’âge de 16 ans, la magie de l’image me fait ressentir une émotion profonde. Dès lors, je sais que je veux faire de la photo, raconter une histoire photographique et faire ressentir aux gens qui la regardent l’intensité qui peut nous habiter.

En 2001, avant la fin de mes études en photo au cégep du Vieux-Montréal, je me lance en photographie professionnelle. J’œuvre comme photoreporter pendant une dizaine d’années, je couvre des événements culturels, politiques et corporatifs. Je découvre alors que ma lentille accentue mon hypersensibilité et me fait voir au-delà du masque que les gens me présentent. Je suis confrontée à ressentir leurs malaises, leurs angoisses et d’autres sentiments désagréables malgré leurs sourires. Ce troublant constat m’amène à m’intéresser davantage à l’humain, à l’introspection et à la psychologie. Je désire montrer aux gens qu’ils sont beaux et, plus encore, je désire le leur faire ressentir.

En 2014, je développe mon projet d’estime de soi « Je suis une œuvre d’art » et je m’inscris au bac en psychologie (UQAM). M’intéressant de plus en plus au pouvoir du cerveau et au développement personnel, je continue des études.

En même temps mon art se développe et je découvre l’amour de la texture et du processus artistique en créant des mix média avec collages, photographies et acrylique.